d- la contrefaçon
La contrefaçon serait le signe d’une marque ayant atteint le statut de luxe car on ne copie en effet, que ce qui est beau ou dans la tendance du moment. La tentation de faire « comme », ou « à la manière de », va donc jusqu’à la copie exacte de dessins pour l’impression ou de modèles de vêtements.
Avec l’apparition de la mondialisation et la multiplication des échanges, de nombreuses grandes marques luxueuses se sont développées et vendent leurs produits dans le monde entier. Ce phénomène international est actuellement très présent dans la vie de tous les jours. En effet, les contrefacteurs (copieurs) proposent souvent des produits, essentiellement dans le domaine du luxe, ayant un prix très élevé sur le marché et qu sont proposés à un prix bien moins important (Vuitton, Chanel, Diors, Hermes, Yve Saint-Laurent).
Les public visé est évidemment les touristes cherchant à posséder un produit « unique » mais à bas prix.
Pour cela, une lutte est organisée et vise le consommateur à qui l’on rappelle qu’il ne doit pas se rendre coupable à son tour en achetant des produits contrefaits sinon, il risquerait de payer le double du prix du produit authentique. De ce fait, l’utilisation de slogan est pratiquée par le comité national anti contrefaçon : « un faux crocodile peut vous coûter de vraies larmes » ou « la douane ne manquera pas de vous mettre un parfum ».
Ce trafic illégal résulte des envies d’une population modeste, jalouse de la petite bourgeoisie. Certaines familles populaires rêveraient de porter une robe Chanel ou un sac à main Louis Vuitton. Le désir de ce conformisme entraîne donc la production de copie conforme de produits somptueux pouvant réaliser les souhaits d’une classe avide de reconnaissance, de richesse au détriment d’une classe convoitée.